Revue de presse de la compagnie simaka

Walfadjri_2009 :
« Un spectacle humaniste
qui a enchanté petits et grands. »

Walfadjri_2002
« En tout cas, le moins que l’on puisse dire, c’est que le spectacle a accroché plus d’un. »

Sud Quotidien 6 février _2009
« Petits mots pour grandes oreilles
Dans l’après-midi de mercredi 4 février, la compagnie Simaka était au Théâtre de Verdure de l’Institut français de Dakar pour son spectacle musical intitulé L’Oiseau et le rat, petit conte qui, sous des traits juvéniles, lègue d’inestimables enseignements aux plus grands.

L’un…L’autre, ils commencent toujours un peu comme cela, en pointillés, les petits fils d’amitié que tissent ensemble les peuples d’ici et d’ailleurs, donnant à la rencontre des uns et des autres –le mot revient- quelque chose de ces aventures au goût spontané, impossibles ou improbables comme la main que l’on tend ou celle que l’on nous refuse. Et nous ne sommes jamais sûrs de rien, et si imbus pourtant de nos intimes convictions tandis que nous rongent nos acides préjugés.

Il arrive pourtant que nos évidences s’effondrent et pour cela, il suffit parfois d’un rien, d’une seconde tout au plus…Et un jour de ceux-là, Jim Bowaso, roi des Zozios, rencontre Tarassboulba, roi des rats, roi des rats, petits êtres que tout sépare dans un monde où l’on est si vite trop différents, ne serait-ce que pour une poignée de détails. L’un vit dans une sorte d’univers aseptisé où l’on ne s’inquiète de rien, joue, danse et rit au gré du vent, porté par le côté ludique de la vie, de celles qui se donnent sans règle ni contrainte. Mais l’existence humaine est si pleine d’exigences car il faut bien vivre et survivre dans un système ou tout se vend et s’achète. Mais Jim Bowaso ne se retrouve pas ce pragmatisme exacerbé, aime la vie sans condition, de ces amours aveugles où l’on ne pose aucune question, sans autre maître que le plaisir qu’il y a à chaque coin de rue.
Comme la cigale de La Fontaine, le roi des zozios, et son peuple avec, se retrouve alors pris au piège de sa propre incurie : là d’où il vient, on meurt de faim.
Froids Calculs
Tarassboulba, lui, n’a rien de ces êtres insouciants qui confieraient leurs choix et leurs vies à la légèreté du hasard. Dans l’univers qui est le sien, on ne fait jamais dans l’à peu près. On mesure, jauge et évalue, compte et calcule sans fin. Point de place à l’erreur ou à la fortune car il faut savoir tout maîtriser, tout prévoir, ne jamais se laisser surprendre, tenter ou distraire. Et il s’enferme...